Les perles de culture ou perles cultivées sont des perles tout comme les perles fines trouvées au hasard mais elles sont suscitées par la main humaine. Cultiver des perles consiste à suggérer aux mollusques les réactions habituelles et naturelles qu’ils ont dès qu’un élément extérieur pénètre dans leur coquille. Cet élément est communément appelé » irritant ». Dès lors que le mollusque se retrouve dans cette situation, immédiatement il va entourer l’intrus de nacre.
Il faudra plusieurs années pour qu’une perle prenne forme. Les perles fines sont très rarement de forme bien ronde car aucune matrice n’est présente pour élaborer ou susciter une sphère parfaite.
A contrario, les perles issue de la « perliculture » peuvent être bien rondes car l’homme aura opté pour un greffon » nucléon » bien rond. Ce dernier est prélevé sur des coquillages de très grosses dimensions dont la nacre est très épaisse. De petit cube seront découpés puis polis afin de former ce que l’on appelle la « perle mère ».
La perle est aimée et appréciée comme un symbole de pureté et de bonheur dans le monde entier et on la voit souvent qui orne les robes de mariée. Les premières perles auraient été découvertes il ya environ 5000 ans dans le golfe Persique et la mer Rouge.
Les perles de culture sont simplement des véritables perles produites dans un environnement contrôlé.
La culture dans le marché moderne de la perle est innovante dans le procédé de développement, prenant en compte les qualités et les quantités de perles produites.
Pendant des siècles, les perles ont gardé leur mystère et le secret mystique de leur nature. Actuellement, la plupart des perles produites aujourd’hui sont cultivées, on les appelle « perles de culture ».
Mais cela n’était pas le cas jusqu’à ce que Kokichi Mikimoto développa sa technique au début du XXe siècle, pour produire des perles rondes, ainsi il offrait au monde la possibilité d’appécier ces gemmes en provenance de la mer, jusqu’alors destinées à un petit monde de privilégiés.
En insérant un nucléon (un irritant) dans la membrane souple de l’huitre, on sollicite une réponse protectrice du mollusque qui secrète de la conchyolinerecouverte par une couche de nacre, pour tenter de détruire l’intrus. Plus le temps de la culture est long, et plus la nacre est épaisse, et plus intense est le lustre de la perle. Les perles de culture ont littéralement sauvé le marché de la perle de l’extinction, car si il n’y avait pas de perles de culture, seulement les rois et les reines, et les plus riches et les plus influents de ce monde, pourraient avoir l’opportunité de se parer de ces fabuleux gemmes. Merci à Mr Mikimoto de nous avoir donné l’incroyable lustre et la beauté magique des perles.

Les mollusques ayant subi l’insertion du nucléon (ou nucléus) retournent à la mer. Dans les baies riches en nutriments naturels, le mollusque va se nourrir, progresser et grandir, en déposant de subtiles couches de nacre autour du nucléon. Il faut aussi savoir qu’en hiver, les huitres sont déplacées vers des eaux plus chaudes.
Les huitres greffées sont suspendues dans des nasses pour être dans les meilleures conditions possible. Les techniciens de la perle s’assurent régulièrement de la température de l’eau et des conditions de nourriture jours après jour, et de la profondeur de l’eau, déplaçant les huitres de bas en haut ou inversement, pour les meilleures conditions de culture possible.
Périodiquement, les huitres sont sorties de l’eau pour subir un nettoyage ou des soins particuliers en rapport avec leur santé.
Les algues, les excroissances, les parasites, qui pourraient entraver le processus d’alimentation de l’huitre, sont retirés, et les huitres sont soignées et protégées avec des solutions antiparasitaires.
Puis, enfin, les huitres sont prêtes pour la récolte. celles qui ont survécu aux ouragans, aux algues suffocantes, aux attaques des prédateurs, aux maladies, aux parasites, à la pollution, sont sorties de l’eau et ouvertes. Si tout s’est bien passé, le résultat peut être une jolie, brillante et belle perle de valeur, qui, associée à d’autres perles, permettra de composer un bijou.
LA TECHNIQUE DE LA CULTURE DES PERLES DANS LES EAUX SALINES
Élevées pour la Qualité La première culture de perles dépendait entièrement des huîtres sauvages. Maintenant, la culture de perles est plus sélective. Les scientifiques japonais ont isolé les huîtres possédant les perles de qualité supérieure dotées de belles caractéristiques. Les huîtres sélectivement élevées produisent des perles à l’orient exceptionnel et d’une clarté colorée. | ![]() |
![]() | Positionner le Nucléon. Des techniciens extrèmement habiles et qualifiés ouvrent soigneusement les huîtres perlières vivantes, puis implantent, chirurgicalement un petit morceau de coquillage poli dans chacune d’entre elles. Le petit morceau poli sert de Nucléon autour duquel l’huître sécrètera, couche après couche, la nacre, la substance cristalline qui formera la perle. |
Le Retour en Mer Les Huîtres, ainsi nucléonnées, sont rendues à la mer. Là dans les baies abritées, riches en substances nutritives naturelles, elles s’alimentent et grandissent en déposant les couches brillantes de nacre autour des noyaux insérés. En hiver, les huitres sont déplacées vers des eaux plus chaudes au Sud. | ![]() |
![]() | Radeaux de Perle Les huîtres nucléonnées sont suspendues sur des radeaux afin de fournir les meilleures conditions de croissance. Les techniciens des perles vérifient quotidiennement la température de l’eau et les conditions alimentaires en fonction des diverses profondeurs. Ils déplacent ainsi les huîtres de haut en bas afin de leur faire profiter des meilleurs conditions de développement. |
Huîtres Choyées Périodiquement les huîtres perlières sont sorties de la mer pour effectuer des traitements de santé et de nettoyage. Les algues et autres croissances sous-marines peuvent empêcher l’alimentation de parvenir correctement aux huîtres. Alors les huîtres sont traitées afin de décourager les parasites de les blesser ou de les endommager. | ![]() |
![]() | La Naissance d’une Perle Lorsque les huîtres sont prêtes à la moisson et qu’elles ont échappé à tous les périls de la mer, tel que les ouragans, les suffoquantes marées rouges et les attaques de prédateurs, elles sont ramenées à terre et ouvertes. Si tout s’est bien passé, le résultat est une belle perle brillante, avec un superbe orient et c’est déjà un bijou qui sort de la Mer. |
Sur ces quelques photos ci-dessous quelques explications supplémentaires
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ASSORTIRLa différence entre les perles d’imitation et les perles de culture reside dans le fait que les perles d’imitation sont toutes identiques, tandis que les perles de culture (Vraies Perles) ont des différences les unes par rapport aux autres. Chaque perle a sa propre combinaison de couleurs, de lustre et de taille. L’art consiste à réunir les perles les plus similaires pour former un collier parfait, une paire de boucles d’oreilles ou un bracelet, assembler les perles de dimension, de couleur et de lustre identiques afin que l’ensemble soit parfait. Il faut des yeux d’expert hautement qualifié, avec des années d’expérience, pour obtenir un résultat exceptionnel. | ![]() |
Perçage Les perforations à l’aide d’un forêt doivent être faites avec soin et précision. Un opérateur inexpérimenté peut dédoubler ou détruire les perles avec une manipulation négligente. Même une erreur de quelques millimètres, légèrement décentrée a pour résultat un collier qui ne se tiendra pas correctement et ne tombera pas bien sur la gorge . Cette opération sur les perles demande beaucoup de professionnalisme et un outillage sophistiqué. |
La Selection et l’enfilage Les perles de culture sont toutes différentes les unes des autres et ne sont jamais parfaitement identiques. Les perliculteurs doivent récolter beaucoup de perles pour en trouver un nombre suffisant afin de créer un collier en parfaite harmonie. Ici les perles sont classées et selectionnées pour être étroitement en harmonie avant d’être enfilées pour former un collier homogène. |

La majestueuse Pinctada Margaritifera peut atteindre les 25 cm, c’est pourquoi, en comparaison de l’huitre qui produit les perles Akoya l’espace nécessaire à déposer une greffe est plus important. Le perliculteur peut alors s’organiser pour récolter des perles de dimensions bien supérieures. Les plus petites perles sont de 8,0 mm (en dessous elles ne sont pas commercialisées) jusqu’à 20 mm pour les plus importantes. La plupart des perles vendues sur le marché sont de 8,0 mm à 12 mm.
On trouvera des bijoux qui placent en valeur ces perles dont la nacre est foncée, épaisse, dense. Les boucles d’oreilles, les pendentifs, mais aussi les rangs en colliers de toutes dimensions, les bracelets, les bijoux constitués d’une perle et de cuir sont aussi très tendance.
Pour qu’une perle puisse être récoltée, il faudra faire oeuvre de patience, car on parle d’années avant que la récolte soit possible. Sur l’image ci-dessus on voit distinctement que la nacre intérieur est foncée avec des réflets argentés, gris, bleutés. Les perles récoltées ont ces caractéristiques qui font le charme de ces perles.
Perles d’Imitation : Les perles d’imitation sont fabriquées par l’homme et sont considérées comme de la fantaisie et n’ont pas de vraie valeur sauf celle donnée par le bijou qu’elles composeront. Elles sont souvent vendues sous des noms fallacieux tels que des perles de faux, des perles de Mallorca, des perles organiques, des perles simili. Un bijoutier expérimenté peut distinguer aisément les vraies perles de culture et ces perles d’imitation en examinant le trou du foret ou en utilisant les rayons X. |